Just friends [RP SOLO]

T'es qui ?
Que fais-tu ?
Moi je suis perdue.
Tu veux m'aider ?

On a toujours chercher une solution à son problème, on pouvait rarement en trouver. Enfin, on peut puisque c'est encore d'actualité. Il faisait froid, rien n'était bon : le ciel était gris, les gens faisaient la tête pour des raisons diverses toutes aussi débiles les unes que les autres et -le meilleur pour la fin- Cocaïne avait cours toute la journée. C'était un lundi : elle détestait le lundi, à chaque fois elle restait assise deux heures à la même place sans bouger en écoutant le professeur qui parle et qui parle en tournant en rond devant le tableau, c'était ennuyant, barbant, lassant. Que faire alors ? Bah sécher, essayé de s'évader, de partir le plus loin possible pour survivre. Cocaïne n'avait pas les idées en place, c'était limite si elle perdait la tête, si elle était encore un peu sur terre. Habillée toute en blanc comme un ange, elle sortit dehors, elle partit de ce monde cruel qu'elle n'aimait pas : le lycée. C'est vrai que c'était moins serré que le collège pour les sorties mais elle ne connaissait que le lycée : le reste c'était rien après tout elle n'y était pas allé. Les écouteurs à l'oreille avec l'ipod en marche, elle marcha en direction du tabac : elle n'avait plus de clope. Des bottes en laines, elle marcha un moment. Elle descendit une pente et marcha encore.

Elle passa par des ruelles sombres, pas fréquentables pour les personnes nobles. Des ruelles avec des sans-abris. Des ruelles pauvres, grises et crasseuses. Des ruelles avec un lourd passé. C'était plus rapide que prendre l'autre chemin qui faisait un détour. Elle marcha lentement, observant les sans-abris boire, les enfants pauvres jouer avec un vieux ballon presque dégonflé. Ça faisait pitié, oui elle sentit une légère douleur à la poitrine, de la tristesse ? Possible, ils avaient l'air mal en point, là où passait les enfants arrêtaient de jouer pour l'observer, les femmes se taisaient et les hommes arrêtaient de boire afin de tourner la tête pour observe l’intrus dans la ruelle. Elle les observait inquiète : tournez tous la tête ! Pensa-t-elle, sauf que les mots restaient dans sa gorge, elle n'osait rien leur dire, elle se taisait et marchait. Au bout d'un moment, elle arriva devant un vieux bâtiment.

Un vieux bâtiment. Oui, ça ressemblait à une petite boutique, une vieille boutique sans entretient. Le petit magasin s'accordait avec la ruelle. C'était gris, moche. Il y avait même de la moisissure sur les murs, de la poussières. Elle voyait encore ses regards posés sur elle, parce qu'elle était trop ici. Elle ne connaissait personne. Elle poussa la vieille porte métallique qui lâcha un grincement aiguë. La fumée dominait la boutique, l'homme qui gardait cette boutique fumait et gardait un enfant avec lui sauf que l'enfant en question avait l'air en mauvais état : son fils ? Si oui était-il battu ? Elle hésita en vérité. Jormungander observa les rayons, c'était mal entretenu aussi, la poussière était présente partout et évitons de parler de l'énorme frigo qui devait gardé l'alcool au frai : il ne fonctionnait même plus. L'unique cliente observa l'enfant, son père avait une énorme cicatrice sur le visage, elle eut de la peine pour l'enfant qui n'était sale, triste et sans doute analphabète. Elle ne pouvait rien faire pour lui, elle s'approcha du dirigent de la boutique et l'observa dans les yeux essayant d'ignorant l'enfant : elle n'avait rien contre lui, c'est juste qu'elle n'avait pas envie de voir la peine de l'enfant dans ces yeux. Il n'y avait pas grand choix, elle fit signe au dirigent qu'elle voulait le dernier paquet de cigarette : apparemment il fumait lui-même ces propres clopes. Il lui donna, lui lançant un regard noir, elle paya et sortit aussi vite qu'elle pouvait.

Une fois dehors, elle repartit dans la ruelle, ignorant les regards fragiles d'enfants, les regards curieux des femmes et les regards tristes des hommes, elle alluma sa clope puis tira une fois laissant échapper la fumée de sa bouche petit à petit. Elle en avait besoin, qui connait le sentiment de manque ? Peut-être les vampires. En tout cas, quand on veut on peut. Cocaïne avait envie de fumer, elle n'allait pas se priver quand même ! Pourquoi se priver ? Parce que d'autres n'ont pas assez pour fumer ? Parce qu'il y en a qui ne fument pas ? Elle soupira les observant, oui eux les pauvres à la rue, eux les personnes qui faisait mal à Cocaïne en l'observant. Elle avait beau être un monstre, maintenant qu'elle avait perdu la mémoire, elle apprenait les sentiments. Comment était-elle avant ? Bonne question ! Elle n'y avait jamais pensé, était-elle quelqu'un de bien ? Était-elle un monstre ? Après tout elle faisait peur, qui a déjà vu dans sa vie un monstre avec des ailes métalliques et des tuyaux qui sortent de partout ? Qui a déjà vu un serpent géant qui est capable de tout détruire sur son chemin ? Qui a déjà vu l'autre monde ? Personne. Personne à par elle, oui je parle de Cocaïne qui l'a oublié seulement. Seul son cœur lui parle de ça, et Cocaïne ne supporte pas ça. Pourquoi ? Parce c'est ignoble ! Horrible ! Va lui fait peur, c'est pire qu'un film d'horreur même ! Mais passons, tout le monde ignore ça, personne ne le sait.

Perdue dans ses pensées, elle oublia sa cigarette qui se consuma toute seule. Elle jeta le mégot par terre puis plus rien. Elle vit le noir complet. Qu'est-ce qui se passait ? En tout cas elle avait perdue le contrôle de son corps. Bizarrement elle ne tomba pas par terre, quelqu'un attrapa la fille avant qu'elle tombe par terre. Même si elle avait perdue le contrôle de ses sens, elle fut amener dans un immeuble gris, un immeuble sans vie. Quand elle se réveilla, elle trouva un vieux sans-abri qui ne lâchait pas des yeux la jeune fille. Elle recula brusquement, l'homme s'approcha posant sa bouteille de verre par terre. Il était accroupi et s'approcha d'elle à quatre pattes. Qu'est-ce qui lui prenait ? Elle regretta d'être venue ici, elle aurait aimer avoir la possibilité de reculer le temps pour faire le tour afin d'aller quelque par qui ressemblait à quelque chose. Il posa une main sur la bouche de la jeune fille pour éviter qu'elle crie. Il mit son pouce devant la bouche pour lui faire signe de ne pas parler. Il sentait mauvais, elle avait failli tombé dans les pommes tellement l'odeur devenait insupportable. Il décida à parler, murmurant à son oreille.

« Je suis Archibald, il est mal de traîner dans cette rue à cette heure miss ! »

Elle regarda l'heure sur son ipod : dis huit heures seulement. C'était dangereux à cette heure ? Le soleil n'avait pas montrer son visage aujourd'hui mais quand même ! L'homme avait l'air de fuir quelque chose, qu'est-ce qu'il faisait ? Elle ne fit rien, puis au bout d'un moment il recula retournant voir sa bouteille toujours à quatre pattes. Des cheveux blancs, des yeux gris, des vêtements sans couleurs : voilà la description de l'homme, voilà comment il était. Le visage avec des traits, une peau blanche mais crasseuse, cet homme aurait pu être beau s'il n'était pas dans cet situation de pauvreté. Il but deux gorgées et en proposa à la jeune fille, elle refusa poliment et il n'insista pas, heureusement. Il lui parla, Cocaïne écouta trouvant cela passionnant. Il lui raconta sa vie. Avant il était riche, il avait toutes les femmes à ces pieds, il était beau et avait une famille : une femme et trois enfants. Trois fils, ils étaient sa fierté, son plus grand trésors : Adrien ; Félix ; Julien. Ils étaient tous morts malheureusement, en rentrant d'une fête apparemment, d'un accident de voiture à cause de l'alcool. Sa femme, l'avait trompé et avait divorcé emportant tous les bien de l'homme au cœur pur. Elle eut de la peine pour lui, il ne méritait pas ça. Elle écouta tout du début à la fin, ignorant encore quoi faire. Elle aurait aimer l'aider, oui faire du bien autour d'elle mais elle ne pouvait pas. En tout cas, elle resta encore un long moment avec lui, discutant, donnant son avis. Elle prit même du plaisir à rester avec lui, il était repoussant et elle était laide. Il était gentil et elle était différente, c'était quelque chose d'inexplicable. Elle lui promit de revenir le voir, elle partit dans le noir éclairé par la lune. Il n'y avait plus personne, c'était vide. Mais elle n'avait pas comprit comme ça se faisait que tout était noir avant son réveille. L'homme ne lui avait pas dit qu'il l'avait fait exprès pour qu'elle n'ai rien, car il y avait une bagarre avec des bouteilles de verres. Ça tachait, ça faisait mal, ça faisait souffrir et ça tuait plus que tout. Cocaïne n'avait pas fait attention, en vérité elle avait ignoré la bagarre, c'était quelque chose ignoble, de mal et heureusement l'homme l'avait aidé en la prenant sous son aile un moment. Avant de partir, elle lui avait filé des clopes, comme ça il aurait quelque chose à fumer, comme ça il pourrait fumer. Elle lui donna aussi de l'argent, elle voulait évité de le voir faire l’aumône dans la rue même s'il n'avait rien. Elle avait prévu de le revoir, elle avait un ami sans-abri. Elle changea d'avis sur eux : même s'ils n'ont rien et qu'ils y en a des violents, certains sont bons et uniques.