Ecole Lisienne
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Une école à l'apparence normale pour des élèves anormaux. H/Y/Y
 
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Lewis Niven Fingal

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AuteurMessage
Lewis Fingal
Lewis Fingal
Messages : 6
Points : 4409
Date d'inscription : 06/05/2012
Localisation : Inconnue

Feuille de personnage
Classe ::
Race :: Humain ?
Orientation Sexuelle: Bisexuelle
Lewis Niven Fingal Vide
MessageSujet: Lewis Niven Fingal Lewis Niven Fingal Icon_minitimeDim 6 Mai - 20:27

Lewis Niven
Fingal
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Nom et Prénom :
Lewis Niven Fingal

Race :
Humain ?

Âge :
environ 21 ans

Groupe :
Fauteur de Trouble par inadvertance

Secret :
Le monde est un secret et un mystère pour lui
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Description Physique
Coté apparence, Lewis doit avoir 21 ans, il ne sait plus vraiment avec tous ces aller-retour entre les deux mondes. Il a donc l’allure d’un jeune homme maintenant, et non plus la tête du petit garçon du début de l’histoire. Grand et élancé, finement musclé par toutes ses courses poursuites avec les femmes tableaux et mannequins sans tête, voir un peu maigre quand vu qu’il n’y a pas vraiment à manger dans son univers. Il porte toujours les mêmes vêtements, rapiécés et pas toujours propres, c'est-à-dire son pantalon en velours marron et son marcel vert, avec en plus son long manteau déchiré par endroit, d’un bleu gris terne. Il change rarement de vêtement par le simple fait qu’il n’a aucun endroit où les ranger, vu qu’il met toujours des heures à retrouver une pièce en particulier dans son monde. Bien sur il les lave parfois, mais pas souvent…

Comment ça il donne l’air d’un mendiant ? Oui bon peut être… Il a tendance à voler de la nourriture dans la cuisine de l’école par ailleurs.

Ses yeux sont d’un bleu-violet intriguant, montrant parfaitement ses émotions, il est donc facile de savoir quand il ment. Son visage est fin et doux, qui met en général en confiance, si on ne voit pas son expression de dégénéré qu’il affiche parfois. Ses cheveux sont eux d’une couleur violette, avec quelques mèches beaucoup plus sombres qui partent du sommet de son crâne. Il les as mi-long, mal coupé, vu qu’il ne va jamais chez le coiffeur, et sa franche lui cache la plupart du temps la partie droite de son visage. Il sourit souvent, pour avoir l’air rassurant, faire genre que tout va bien.

Il pourrait semblait plus ou moins normal, si la poupée d’Ava n’était pas toujours accrochée à lui. Cette poupée de tissus à la peau bleue et aux yeux rouges, aux cheveux bruns sombres, et au sourire cousu et sa robe déchirée. Ava était pourtant une jolie petite fille aux longs et doux cheveux bruns, aux yeux rouges pourtant rassurants, dans sa tenue d’écolière rouge et blanche, petit ruban au col. Une fille aussi mignonne qui avait pourtant avec elle cette horrible poupée… C’était son héritage.


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Caractère
Lewis n’est pas vraiment méchant. Au contraire, il aime bien être avec les autres. Mais le fait de trainer dans le monde qu’il partage avec Ava lui a un peu démoli sa santé mentale. Un rien le met sur les nerfs, et il est prêt à fuir au moindre bruit qu’il pense suspect. Et ce même dans son monde réel. Il ne sait plus vraiment lequel est son monde en fait. Il passe autant de temps dans l’un que dans l’autre. A un point qu’ils se retrouvent mélangé. Depuis peu, là où il passe, les bizarreries de son monde se produisent dans la vie réelle, à faible dose, certes, mais qui sait ce qui arrivera plus tard. Une statue qui apparait dans votre dos, un personnage de tableau qui vous suit du regard, le fruit d’une peinture qui tombe à même le sol… Rien de bien grave… Pour le moment.

Lewis ne sait pas vraiment comment faire pour régler ce problème. Ni depuis quand cela arrive. Mais il se faisait chasser de partout à cause de ça. C’est pour cela qu’il est venu à Lisienne, pour tenter de résoudre ce souci. Mais c’est maintenant l’école qui souffre de ces troubles inter-mondiaux. Pourtant, le jeune homme fera tout pour ne blesser personne.

Malheureusement, son inscription à l’école fut refusée, le prendre comme élève aurait été trop dangereux pour les autres. Alors il apparait ici et là, juste pour parler avec d’autres personnes qui pourraient peut être le comprendre. Il veut juste connaitre d’autres personnes qu’Ava, qui est certes plutôt gentille avec lui, voir quelques peu sadique, parfois, mais n’avoir qu’une « amie » ne fait pas forcement son bonheur. Amie qui a un certain plaisir à le torturer.

Il aimerait bien montrer son univers à quelqu’un d’autre, juste une fois, pour voir si sa vision serait la même que lui. Bien sur, Lewis resterait avec cette personne, ne voulant pas la voir mourir.

Il traine toujours avec une poupée, soit dans sa poche, ou sur son épaule, cette poupée symbole d’horreur, qui intrigue plus d’un. Il traine aussi toujours avec sa rose, précieusement enroulée dans un mouchoir mouillé. Il l’installe souvent dans une vase plein d’eau, avant de repartir avec. Il a toujours peur qu’on la lui reprenne.

En définitif, si vous le rencontrez, il ne vous fera pas de mal, mais pourrait vous emmener malgré vous dans son monde où la mort peut vous attendre à n’importe quel coin de couloir. Des choses étranges ont de chances de se produire autour de lui aussi, faites donc attention à vous.


Lewis Niven Fingal Longue10

Mon Histoire
L’enfance de Lewis n’a pas vraiment d’intérêt, une famille normale, une école normale, des amis normaux, il avait tout de l’enfant moyen qui vivait dans la campagne. Ce petit Lewis était du genre a enquiquiner les filles, comme tout bon garçon de moins de dix ans. Il était aussi un grand fan des films d’horreur, et était bien le seul môme de son âge à passer ses soirées à regarder ce genre de films à la télé. C’est de cette passion pour le monde de l’étrange et de l’effrayant que sa vie bascula du tout au tout.

C’était vers ses onze ans. Pour sa rentrée en sixième, dans une plus grande classe qu’auparavant, il s’était fait une « ennemie », Ava. Les guillemets sont là, pour la simple raison que personne n’aurait pu dire s'ils se détestaient vraiment. Ils étaient du genre à se battre un jour, s’ignorer l’autre, se liguer à deux contre un autre dans les coups durs… Ils étaient les meneurs de la classe en quelques sortes.

Ils se taquinaient tout le temps. Lewis se moquait tout le temps de sa poupée qu’il trouvait bizarre, et surtout que ce n’était plus de l’âge de la jeune fille d’en avoir une, et Ava riait de son passe temps pour les films d’horreur, et le surnommait Rob Zombie, du célèbre film du même nom.

Puis arriva la fête d’Halloween, fête préférée de Lewis, vous l’aurez compris. Il s’était déguisé en mort vivant, un des costumes les mieux réussis de la soirée d’ailleurs, Ava y était allée en sorcière. Mis à part ces détails, le jeune garçon avait une envie folle de foutre une frousse bleue à sa camarade de classe en bon ami/ennemie qu’il était.

Il attendit donc qu’elle soit seule dans la cuisine, lui planqué dans l’un des placards, pour lui sauter dessus d’un coup, armé d’un couteau pour rigoler. Mais ce dont il ne se doutait point, c’était que la jeune fille était perché sur une chaise pour attraper un saladier dans le placard du haut.. Et ce qui devait arriver arriva. Ava sursauta et tomba droit sur le couteau de cuisine que tenait Lewis dans ses mains. Il lui rentra directement dans la poitrine, jusqu’à la garde. La jeune fille eut trois hoquets de terreur, avant de rendre l’âme.

Lewis venait de tuer la pauvre fille, sans même le vouloir. Sachant ce qui arrivait aux tueurs, il emporta le corps à l’extérieur, le mit dans un grand sac, après l’avoir vidé de toutes les fausses toiles d’araignée et autres décorations non utilisé pour la fête, et partit sur les chemins de campagne.

Lewis traina le sac contenant le cadavre une bonne partie de la nuit dans la campagne. Il voulait aller le plus loin possible, être sur que l’on ne retrouve jamais le corps, sa passion pour les films d’horreur se mêlant à sa réalité du moment. Le sang qui gouttait du sac lui provoquait une certaine euphorie, et le jeune garçon ne pouvait cesser de rire de temps à autres, tout en sachant parfaitement qu’il venait de tuer sa camarade de classe.

Il enterra le corps au bord d’un ruisseau, loin de leur village. Il revint chez lui juste avant le lever du soleil, faisant passer le sang qui recouvrait ses vêtements pour du faux sang, souvent utilisé pour Halloween.

Le meurtre passa presque inaperçu durant la fête, et on passa a une fugue ou un enlèvement de la jeune fille. On fit des recherches, mais Lewis avait déjà nettoyé consciencieusement la scène du crime, et enterré avec le corps l’arme du crime. La police ne trouvant jamais aucune preuve, l’affaire fut abandonnée. Il n’y eut qu’un seul détail qui perturba les policiers. La poupée d’Ava avait elle aussi disparue.

Lewis aurait put oublier toute cette histoire. Mais un an plus tard, jour pour jour, il entendit toquer à sa fenêtre, en pleine nuit. Le jeune garçon se réveilla, pour voir la poupée d’Ava debout sur le rebord de la fenêtre. Mais elle n’était pas comme dans son souvenir. Ses yeux étaient comme dilatés, et du sang en coulait, en traçant de longues lignées rouges tombant jusque sur sa robe en partie déchirait. Un sourire mauvais s’étirait jusqu’aux oreilles sur la figure teintée de bleu salie de terre de la poupée de tissus.

L’être en coton pencha la tête sur le coté, puis laissa échapper un rire enfantin en retoquant à la vitre. Lewis la regarda depuis son lit, ne sachant pas trop quoi faire. Des les films d’horreur, les poupées étaient toujours méchantes, et se faisaient passer pour les gentilles avec leur « joue avec moi ! ». Le jeune adolescent chercha des yeux de quoi se défendre, mais lorsqu’il reporta son regard sur la fenêtre, la poupée avait disparue.

Lewis n’osa pas vraiment sortir de son lit, et retourna simplement dans les bras de Morphée, priant pour avoir seulement rêvé éveillé.

Le lendemain soir, alors que le jeune garçon allait aux toilettes en pleine nuit, il retrouva la poupée au milieu du couloir, assise et regardant le sol. Il s’en approcha, se pencha vers pour la regarder, puis ne voyant aucun mouvement, préféra faire demi-tour vers sa chambre. Alors que Lewis lui tournait le dos, il entendit un bruit de frottement. Tournant légèrement la tête, il la vit se lever, titubant d’une jambe à l’autre, avant de courir vers en un rire sordide. Le garçon se précipita sur la porte de sa chambre, et s’y enferma à clé. L’être de tissus frappa de lourds coups sur la porte, grattant et hurlant sur la porte. Puis tout s’arrêta.

Terrifié, Lewis alla frapper contre le mur qui le séparait de la chambre de ses parents, les appelants à l’aide, mais leur seule réponse fut le rire joyeux de la poupée et trois petits tocs sur le mur.

Inquiet pour ses parents, le jeune garçon ouvrit sa chambre à la volée, et enfonça la porte qui le mènerait à ses parents. Mais au lieu de rentrer dans la pièce qu’il connaissait bien, il se retrouva dans un lieu totalement inconnu, une salle à l’allure si familière et inconnue à la fois. Plusieurs statues étaient exposées ici et là, toutes sans tête, des corps de femmes à la peau noire vêtue de robe de diverses couleurs. Sur les murs étaient accrochés des tableaux, représentant tous des femmes, aux robes identiques aux mannequins, à la seule différence que leur peau était blanche. Quelques grosses têtes de mannequins blanches étaient posées à même le sol, du sang coulant des yeux de certaines d’entres elles. La porte se referma derrière lui et disparut. Lewis était totalement perdu.

Il fit plusieurs pas dans la pièce, regardant autour de lui, gardant une bonne distance entre les éléments du décor et lui. Puis une porte apparue dans le fond de la salle. Lewis ne se posa pas de question et s’y dirigea prestement. Mais alors qu’il passa devant le tableau d’une femme vêtue de rouge, il se décrocha, le haut du corps de la dame sortie du tableau pour se mettre à ramper au sol, trainant le cadre avec elle. L’adolescent prit la fuite vers la porte, poursuivit par le tableau. Il avait beau essayer d’hurler sa terreur, aucun son ne sortait de sa bouche.

Il ouvrit la porte d’un coup sec et la referma brutalement derrière lui, appuyant dessus pour la bloquer. La dame du tableau frappait et griffait le bois. Du coin de l’œil, Lewis aperçu une clé. Il l’attrapa en l’amenant jusqu’à lui avec son pied, et l’introduisit dans la serrure de la porte. Le jeune garçon soupira de soulagement quand il en entendit son déclic.
Lewis était arrivé dans une nouvelle salle, dont les murs étaient décorés de divers tableaux contenant chacun une paire d’yeux et une bouche, toujours des mêmes couleurs rouge, bleu, verte et jaune. Il en fit le tour, avant d’arriver vers une nouvelle porte, qui mena à une autre salle avec une autre porte. Ce labyrinthe semblait infini, chaque salle différentes et semblables à la fois, d’une manière lugubre enfantine.

Le jeune garçon ne savait pas vraiment depuis quand il marchait, quand il arriva dans une nouvelle salle sombre ayant pour seule décoration la poupée d’Ava. Elle était assise au centre de la pièce, tête baissée, ne laissant apparaitre que son sourire. Lewis chercha immédiatement une autre porte, mais la seule sortie de la pièce se trouvait dans son dos, et semblait bloquée. Alors par la dernière des chances, il tenta la conversation.

« Ava ? C’est bien toi ? »

« … »

« Ça ne peut être que toi ! »

« … »

« Tu ne vas quand pas croire que j’ai fais exprès de te tuer ? »

« Alors pourquoi… »

« Je voulais juste te faire une farce, je ne pouvais pas prévoir ce qui allait arriver ! »

« Alors pourquoi tu… »

« Je n’ai jamais voulu te tuer ! »

« Alors pourquoi tu m’as… »

« Tu étais mon amie ! »

« Alors pourquoi tu m’as abandonné au bord d’un ruisseau ! »

Lewis se tue à sa question. Ava lui en voulait pour ça ? Non, cela devait être bien plus gros que ça. La poupée avait tout juste relevé son visage, attendant la réponse du jeune homme.

« J’avais peur que ma vie soit gâchée à cause de cet accident. »

« Alors je la gâcherais moi-même. »

Le sol disparut alors sous les pieds du garçon, et il chuta, sans voir où il allait atterrir. La poupée le suivait dans sa descente, riant ou pleurant, il était difficile de deviner. Prenant tout de même son courage à deux mains, Lewis attrapa la poupée entre ses doigts, la suppliant de le pardonner.

« Tu resteras toujours avec moi ? »

Demanda alors la jeune fille qui remplaçait désormais la poupée.

« Oui »

« Alors je te hanterais jusqu’à la fin de tes jours. »

Puis ce fut le noir complet.

Lewis se réveilla dans sa chambre, allongé par terre. Il crut d’abord à un rêve, mais la grande quantité de poussière régnante dans la pièce l’en dissuada. Le jeune garçon se releva prestement, pour voir ses parents. Mais à voir l’état de la porte de leur chambre, sortie de ses gonds, il comprit qu’il avait peu de chance de les trouver. Dans leur salle à coucher, il ne trouva que des roses fanées et une grande quantité de sang. Depuis quand avait-il disparu ? Lewis n’en avait aucune idée. Il retourna dans sa chambre, encore choqué par ce qu’il venait de voir, et vit une rose posée sur son bureau, innocente et d’un bleu presque irréel. Il l’attrapa du bout de ses doigts, la faisant tourner sur elle-même. Elle n’avait pas été arrosée depuis un bon moment. Un pétale s’en décrocha alors. Une vive douleur fit s’effondrer Lewis, comme si une partie de lui-même venait d’être arraché.

Soufflant douloureusement, il descendit l’escalier et entra dans la cuisine, remplit un verre d’eau et y mit la fleur. Il se sentit mieux tout d’un coup. Lewis la regarda plusieurs minutes, se demanda encore et encore ce qu’il venait de se passer.

« Ta vie n’est plus qu’une faible petite rose. »

Le garçon sursauta quand il entendit la voix d’Ava résonner derrière lui. Il se retourna d’un coup sec pour voir la jeune fille se balancer d’avant en arrière sur une chaise, lui souriant.

« Qu’est ce que tu viens de dire ? »

« J’ai dis que si cette fleur meure, tu ne te réveilleras pas. »

« Qu’est ce que tu as fait à mes parents ? »

« Ton imagination s’est chargé de les tuer. »

« Quoi ? Comment ça mon imagination ? »

« Le monde que tu as vu n’est fait qu’à partir de ton imagination, et de rien d’autre. »
« Mais… »

« Tu peux y retourner quand tu veux, il te mènera là où tu veux. »

« Et… et comment ? »

« Suffit juste de le vouloir, et d’ouvrir une porte. »

Intrigué, Lewis ouvrit la porte de la buanderie, tout en pensant au monde qu’il avait vu. Au lieu de tomber sur la salle qu’il pensait voir, il ne vit qu’un mur noir. Le garçon passa la main dedans, et elle y disparut, comme si cette porte était devenue un trou noir.

« Mais attention. Ce n’est pas parce que c’est ton monde que tu y seras à l’abri. »

« Et comment faire pour m’en débarrasser ? »

« Mourir »

Lewis déglutit bruyamment, comprenant à peine ce qui lui arrivait.

« Et… Et toi tu vas faire quoi ? »

« Je vais te suivre, et ne tâches plus de m’abandonner, où tu pourras dire au revoir à ta rose. »

« Et tu vas me suivre en tant que spectre toute ma vie ? »

« Non, je serais avec juste sous forme de poupée… »

La fillette disparut alors, en un claquement de doigt. Lewis regarda autour de lui, de plus en plus sur les nerfs. Il se retourna vers la rose pour voir la poupée appuyée contre le vase, un mot de sang écrit sur le bois de la table : « prends moi avec toi, sinon… ».

Le jeune garçon attrapa la rose et la poupée, monta faire ses valises et partit de chez lui, sans vraiment savoir où aller, perdu entre deux mondes qui s’offraient à lui.


Lewis voyagea un peu partout, se servant de son monde pour aller n’importe où. Petit à petit, il apprenait à le comprendre, à y survivre, il commençait à le connaitre comme sa poche, et ce même s’il changeait tout le temps. La base était toujours la même. Toujours les mêmes monstres, les mêmes tableaux, le même genre de salle. Seuls quelques détails changeaient de temps à autres, ou la position des pièces.

Bon bien sur, Lewis avait souvent fait de mauvaises manœuvres, pour se retrouver au bord de la mort ou dans des salles qu’il n’aurait jamais du voir. Sa santé mentale en prenait à chaque fois un grand coup, le rendant nerveux, paranoïaque et trouillard. Ayant prit l’habitude de fuir au moindre bruit dans son monde, le moindre bruit étrange le fait déguerpir, et par bruit étrange, je veux dire porte, truc qui tombe, qui glisse, qui rit… Des trucs qui peuvent sembler banaux, et pourtant, ça ne l’était plus pour lui. Car la grande particularité de son monde, c’était le silence qui y régnait. Un silence interrompu que par les mannequins tueurs, les femmes tableaux, les portes, les leviers, les fenêtres, ou parfois les bruits de pas que l’on peut entendre courir le long des couloirs.

Il y fait aussi ses expériences. Comme y rentrer des plantes, pour voir si elles survivront. C’est ainsi qu’on trouve un grand jardin en pot dans un coin de son monde. Il a aussi tenté avec des petits animaux, mais tous se sont fait tuer par les démons du rêve de Lewis. Il a maintenant la bonne envie d’y faire rentrer un humain. Voulez vous être le premier ?


Cette histoire est inspiré du jeu de Ib, d'où est tiré l'avatar par la même occasion. Je le conseille à quiconque veut des petits frissons ^^


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Lewis Niven Fingal

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