 |  Sujet: Nigel  Jeu 8 Mar - 21:21 | |
| Nigel
~ Nom et Prénom :
Nigel
~ Âge :
18 ans
~ Sexe :
Garçon
~ Classe :
Terminale
~ Options :
Musique & Arts
~ Race :
Lorialet
~ Secret :
Il ne parle pas, mais ce n'est pas vraiment un secret
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~Caractère~
Bien que Nigel soit muet comme une carpe, il n’en est pas moins discret. On sait toujours quand il arrive, son passe temps favoris étant de faire du bruit, semble t-il… Il est aussi du genre à coller les gens. A les coller de trop près, même, ce qui déplait à beaucoup. Lui ne s’en rend pas vraiment compte, vivant dans son petit monde de papillon volant au clair de lune. Nigel est soit souriant, soit pensif, ou absent, si je puis dire. Il ne se laissera jamais abattre, prêt à vous attaquer à coup de chatouille pour vous redonner le sourire. Sa bonne humeur est sans fin, surmontée d’un esprit assez taquin, prêt à mettre dans l’embarra quiconque lui en donnera l’envie. Pas la peine de jouer les durs avec lui, vous serez, sous peine de devenir sa première victime. En fait, il n’est calme seulement s’il est seul. Il partira alors dans des pensées que vous n’imagineriez même pas.
En bon Lorialet, il est très doué dans tous les arts qui soient, ses préférés étant la musique et le dessin. Mais il a la fâcheuse manie de retoucher les dessins des autres, juste dans le but de les rendre plus jolis. Il est donc souvent mit à part durant le cours d’art, pour la sécurité des œuvres de ses camarades.
Son passe temps favori, après le dessin et la musique, et de tout bêtement regarder la lune. Il ne se sert jamais de ses pouvoirs de Lorialet, comme la divination. Au final, il ne vaut mieux pas le laisser seul, car ces pensées envers la lune ne sont jamais bien joyeuses, son rêve étant de la rejoindre, et entre vous et moi, nous savons très bien que c’est impossible.
| ~Description Physique~
Comme tous les Lorialets, Nigel a la peau extrêmement pâle, accompagnés d’une douce chevelure d’un blond presque blanc. Il a un visage fin, qu’il rend enfantin avec sourire ou autre bouille qu’il se veut mignonne, mais qu’il peut aussi rendre sérieuse ou mélancolique, quand il se met à fixer la lune. Ses yeux sont d’un bleu clair, qui peuvent aussi bien avoir l’air froid quand il est seul, que chaleureux quand il est en compagnie de ses camarades.
Son sourire, bien que pouvant parfois sonner faux, est toujours placardé sur son visage. C’est un peu sa marque de fabrique. Une chose qui le fait remarquer des autres, ses gouts vestimentaires. Il pourra très bien venir un jour en costume trois pièces, comme le lendemain avec une tenue affriolante. Il est sans style vestimentaire fixe. Ca l’amuse de jouer avec son corps, d’un mètre soixante-dix-huit, au passage, mince et agile, en y ajoutant écharpe, collier, ou autre accessoire trop voyant.
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~Histoire~
On ne connait pas l’origine exacte des Lorialets, leur race étant assez rare. On dit qu’ils sont les enfants d’une femme et de l’esprit de la lune, qui serait descendu sur terre dans ses rayons pour exaucer le vœu d’une personne : celui d’avoir un enfant.
On peut ranger la vie de Nigel en deux parties. La première, quand il vivait avec sa mère, et la deuxième ce qui en a suivit.
Ce Lorialet est donc né d’un esprit de la lune et d’une femme, cette femme n’avait voulu cet enfant seulement pour une chose : ne plus se sentir seule. Elle était d’une timidité maladive, et n’osait jamais s’approcher des autres. Alors elle avait pensé qu’avoir son propre enfant serait une solution contre la solitude, vu qu’elle pouvait lui enseigner n’importe quoi. Ils vivaient donc tout les deux dans une maisonnette au fin fond de la forêt.
Cette vie simple à deux aurait put bien se passer, si Nigel n’avait pas qu’une envie : rencontrer d’autres personnes. Car ce petit garçon était tout le contraire de sa mère : il était extravertie, aimait bien enquiquiner tout ce qui lui passait sous la main, et faisait tout pour sortir sa mère de la forêt. Mais celle-ci voulait garder son petit bout de chou pour elle toute seule. Elle lui disait alors qu’il n’était pas humain, et que donc il devait se cacher. Nigel lui demandait alors ce qu’il avait de différent. Elle lui répondait que son père était une drôle de créature qui se cachait sur la lune.
Mais rien n’y changeait, et le garçon fugua plusieurs fois en quête de nouvelles personnes. Sa mère le retrouva à chaque fois, heureusement. Mais le voir disparaitre comme cela la chagrinait plus que tout.
Puis un beau jour, à sa huitième année, Nigel ramena un voyageur perdu qu’il avait rencontré à la maison, ce qui eut le don de faire entrer sa mère dans une rage folle. Elle n’arrivait plus à garder son fils que pour elle. Celle-ci donna une bonne claque à son fils avant de l’enfermer dans sa chambre. Nigel ne la revit pas de la soirée.
Il n’osa sortir de la chambre que le lendemain, en milieu de journée. Il fouilla toute la maison, mais ne trouva pas sa mère. Il ne la revit que tard dans la soirée, trainant un sac lourd derrière elle. Curieux, Nigel voulu voir ce que c’était, et trouva, une fois le sac ouvert, la tête du voyageur. Le gamin cria et alla se planquer derrière le fauteuil du salon.
« Mais regarde, c’est un nouvel ami ! Il restera avec toi ! » avait dit joyeusement sa mère, un brin de folie dans la voie.
Sa mère avait-elle perdu la raison ? Oui, tout à fait.
« Tu n’en veux pas ? Pourtant je me suis donné du mal pour te le ramener ! J’ai même taché ma robe ! »
Nigel préféra se réfugier dans sa chambre, bloquant la porte à l’aide d’une chaise. Sa mère toqua à la porte.
« Et bien mon trésor, tu ne veux pas jouer avec ton ami ? »
« Non », lui répondit le garçon blond.
« Pourquoi ça ? »
« Il est mort »
Nigel n’en revenait pas. Sa mère venait de tuer quelqu’un, pour lui en plus. Tout ce qu’il avait demandé, c’était de rencontrer d’autres personnes. De ne plus rester tout seul. Ce n’était qu’un gamin de huit ans.
Sa mère commença à frapper violemment la porte, afin de la défoncer.
« Ouvre la porte Nigel, on doit parler ! »
Le jeune garçon paniqua et attrapa la paire de ciseau qu’il rangeait sur son bureau. A peine sa mère eut-elle ouverte la porte qu’il les lui lança dessus. Sa mère hurla de douleur lorsque les ciseaux lui crevèrent l’œil.
Je pourrais bien continuer de vous décrire la nuit d’horreur qu’ils ont vécu, mais à vrai dire, Nigel le garde plutôt secret, et n’en a jamais, au grand jamais parlé. Pour la simple raison qu’il ne prit plus jamais la parole.
Nigel fut retrouvé dans la forêt, tout seul, comme s’il était perdu. Ce sont des promeneurs qui le retrouvèrent, à la lisière d’un bois. On eut beau lui demander comment quel était son nom, d’où venait-il, ou encore s’il allait bien, il se contenta de sourire. Plus tard, sur un bout de papier, il écrivit son prénom, et ne parla que de cette manière là depuis lors.
On chercha en vain d’où il venait, il restait muet à ce sujet. Et bien sur, des recherches ne serviraient à rien, étant donné que sa mère n’avait jamais déclarée sa naissance. Allez dire que vous avez eu un enfant d’un esprit de la lune, on vous regardera bizarrement.
Donc Nigel alla de famille d’accueil en famille d’accueil, sans jamais rester bien longtemps. Elles finissaient toujours par se rendre compte que ce jeune garçon n’était pas vraiment humain. Et puis il ne parlait jamais, et ne prenait donc jamais sa propre défense.
Les années passèrent, et il rencontra finalement un magicien. Une rencontre brève, mais peut être la plus importante de sa vie actuelle. Il comprit ce jour là qu’il n’était pas comme les autres humains, un être « anormal ». Il lui conseilla l’école Lisienne. Il fugua sa famille d’accueil pour s’y installer, grâce à l’aide du magicien. Pourquoi l’aidait t-il ? Ça c’est une bonne question.
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