Ah, une petite balade dans le parc tôt le matin, rien de mieux pour se changer les idées. Il fallait le dire, l'hiver était vraiment une belle chose à regarder. La neiges sur les arbres, sur le sol, partout. Le soleil reflétant sur la neige et la glace, donnait l'impression que ça brille. J'avais toujours trouvé l'hiver beau, même quand je ne pouvais que l'observer de le manoir où je restait enfermé durant mon enfance. Et maintenant, je pouvais en profiter en chair et en os, même si cette chaire n'était qu'une pâle imitation. Il n'y avait pas à dire, j'avais vraiment bien de faire cette balade. J'avais eu l'idée d'aller me balader alors que tout le monde dormait. Comme ça, je pouvait me promener tranquillement et observer le paysage qui s'offrait à moi dans un calme serein. Bien que j'aime parfois toute le vivant qu'apportait les autres étudiants, je n'avais pas eu envi de les voir ce matin durant ma ballade. Parfois, on voulait être tout simplement seul pour pouvoir mieux profiter de ce qui nous entoure. Et puis, il faisait froid. Enfin, je supposais qu'il faisait froid, puisque j'avais la «chance» de ne pas ressentir le froid. Mais à mon avis, c'est dommage. J'aimerais encore pouvoir sentir cette sensation emplir mon corps. Ça me manquait de ne plus pouvoir sentir certaines choses, et même si on finit tôt ou tard par enfin s'y habituer, ça n'empêche pas que ces sensations nous rappelles des souvenirs nostalgiques. Mais bon, ce n'était pas comme si je pouvais y faire quelque chose. Je suis ainsi parce que je ne voulais pas mourir autrefois, et je ne regrette pas le moins du monde ce que j'ai fait par le passé, même si je dois me refaire une couche de peau de te4mps à autre. D'ailleurs, en parlant de cela, je soulevai mon t-shirt pour jeter un coup d'œil à la blessure que j'avais dans le torse. Elle était vraiment profonde, ça se voyait de loin. Il me restait probablement encore peu de temps avant de commencer à pourrir, et cette blessure est assez dérangeante pour garder le secret sur mes origines. Et puisqu'il n'y avait personne à cette heure... Je me tournai alors vers le serviteur que j'avais amené avec moi pour la ballade.

-Hozz nekem egy újabb testet.

Suivant l'ordre, il partit me chercher un corps mort récemment. C'était ce qu'il y avait de meilleur pour pratiquer le rituel de nouvelle peau. Je retirai mon chandail pour me retrouver torse nu. J'en fis de même avec mes souliers et les plaçai sur le côté. Après tout, le rituel allait plus vite quand on portait peu de chose. J'ai entendu dire que certaines liches le font toutes nues. Juste à y penser, ça me donne des frissons. Personnellement, je suis encore quelque peu pudique, alors je n'aime pas vraiment faire l'exhibitionniste, même pour un rituel. Je restai là, torse et pieds nus, à attendre que mon serviteur me ramène ce que j'avais demandé. Normalement, je me serait dépecé la peau en attendant son retour à coup de couteau. Et le pire, c'est que je ne ressentait pas la douleur que ça devrait me causer. Mais ici, je ne peut pas prendre le risque que quelqu'un me surprenne en train d'attendre en squelette, même si tout le monde est supposé dormir à cette heure. Je remarquai alors une silhouette qui approchait au loin. Croyant d'abord que c'était mon serviteur qui arrivait, je fus vite étonner de découvrir la pewrsonne qui arrivait.

-Shiro? C'est vous?

[Pardon du retard :s]

J’ai eu vraiment du mal à dormir cette nuit. Malgré le lit que mère ma envoyer je ne me suis pas parvenue à dormir convenablement. Je ne connais pas vraiment la raison de ce trouble qui m’empêche de dormir. Je ressens en ce moment même, un sentiment étrange envers une personne. Cette personne est le jeune garçon à qui je lui ai fait la visite de l’école. Il est gentil polie. Mais ce qui me perturbe c’est la sensation bizarre quand je pense à lui. Je ne saurais décrire ce ressentie c’est vraiment étrange. Ce sentiment m’a empêché de dormir plus de 2 ou 3h. Je regarde à nouveau mon réveille quand je me réveiller pour la 4eme fois. Il est dans les environs de 5h, je lâche un long soupir. Que le temps est long… Tellement long. Je ne vois qu’une chose qui pourrait calmer mon esprit. Admiré le travail de mère au lever du soleil. C’est alors que je sors, toujours aussi peu couverte par la chaleur de ce pays par rapport au mien. Mon instinct m’emmène au parc, car c’est là que se trouve la plus belle création de mère en hivers : le parc. Cette nature enveloppé par la neige et la glace, c’est magnifique. D’un air rêveur j’admire le paysage humant l’air frais de ce matin, je sors mon paquet de pastille de ma poche pour en avaler quelque un. Sans ses pilules je serais déjà morte. C’est alors que sur mon chemin je croise par mon plus grand étonnement la cause de mon trouble de sommeil : Franz Korda. J’eux aussi la surprise de le voir seulement vêtue de son pantalon. Il est de dos à moi.

-Shiro? C'est vous?

Une légère rougeur vient à mes joues, intimidé d’avoir été repéré si rapidement.

-Oui c’est bien moi…

Je m’approche doucement de lui et engage une conversation.

-Comment allez-vous depuis monsieur Franz ? Que faites-vous ainsi dévêtue dehors dans le froid de ce pays ?

Je me demandais vraiment si Franz a un risque d’attrapée un rhume ainsi. J’ignore ce qu’il est, je ne sais donc pas si ce qu’il fait est risquer.

Quand je la vis, se tenant devant moi, je sentis mon cœur se mettre à battre plus vite que d’habitude. Enfin, mon cœur ne bat plus depuis des lustres, alors je ça doit être tout simplement une sensation mentale qui vient avec le faux corps de vivant. D’ailleurs, avais-je encore un cœur par ce rituel? Mon ancien c’étant tristement décomposé sous mes yeux comme le reste de mon corps. J’espère que ça ne causera pas trop de problème à Shiro… Mais qu’est-ce que je pense là moi? Elle ne sait même pas que je suis une liche. Calme-toi Franz, tout va bien aller. Tu es juste devant la première fille dont tu es tombé amoureux de toute ta vie. Reste naturel et tout se passera bien.

-Comment allez-vous depuis monsieur Franz ? Que faites-vous ainsi dévêtue dehors dans le froid de ce pays ?

-Mais de quoi parlez-vous…

Je me regardai alors. C’est vrai! Je suis torse et pieds nus dans le froid de l’hiver! Je devais vraiment avoir l’air d’un imbécile. Puis, je réalisai que les points de sutures que j’avais faits à l’improviste sur ma blessure se rouvraient. Je me dépêchai à prendre mon chandail et à l’enfiler. J’étais rouge de honte. J’avais vraiment dû passer pour un idiot à ses yeux! Est-ce qu’elle avait remarqué ma blessure? Est-ce qu’elle soupçonnait quelque chose? Ah! C’est tellement compliqué quand on est amoureux! Un seul faux pas et on se prend la tête en se traitant de tous les noms possibles. Bon, je devais reprendre mon calme. Après tout, si je panique, je ne sais pas comment elle réagirait, et aussi comment je réagirais. Moi qui est normalement très prévoyant, je ne suis même plus certains de ce qui dois sortir de ma bouche. Et en plus, je savais la vérité pour elle. Pourquoi avait-il fallu que Lao me donne un indice? Maintenant, j’ai peur d’échapper par inadvertance que je suis au courant pour tout. Et je ne crois pas qu’elle aimerait bien apprendre cela. Bon, il faut que je me reprendre. Déjà, si je reste là sans lui répondre, ça ne risque pas d’être apprécié. Je me tournai vers elle, encore un peu gêné.

-Et bien, vous voyez, je ne ressens pas le froid et la chaleur, mais j’avais…comment dire…espéré pouvoir ressentir le froid une nouvelle fois? Enfin, je veux dire... Toutes ces sensations me manquent beaucoup, tu comprends?

Je poussais un hoquet d’étonnement. Est-ce que je venais vraiment de la tutoyer? Les rares personnes que j’ai tutoyées au cours de ma vie étaient mes frères et sœurs. Est-ce que ça voulait dire que je me sentais assez bien en la compagnie de Shiro pour la tutoyer? Est-ce que j’avais vraiment faire la connerie d’abandonné mes politesse d’un seul coup, comme ça? J’étais vraiment, mais vraiment gêné et honte en ce moment. Qu’est-ce que je pouvais bien dire?

-Hum… Enfin… c’est sortie tout seul! Désolé! Vraiment! Enfin, si ça ne te dérange pas que je te tutoie…

Mais qu’est-ce que je racontais encore, moi? Il valait vraiment mieux changer de sujet avant que je ne dise n’importe quoi! Je me tournai rapidement et me mis à admirer le paysage. En admirant la beauté du paysage, mes idées arrêtèrent de s’entremêler dans ma tête et je commençai enfin à me calmer. Je souris en regardais l’horizon et la beauté de la nature.

-C’est beau, n’est-ce pas?

-Mais de quoi parlez-vous…

Il se regarde et rougis, de honte ? Je ne sais pas. Je ne me pose pas vraiment la question, je l’ai juste trouvé chou quand il rougit. Je me regardai alors. Puis je remarque une chose étrange sur son torse, mais avant même de voir de quoi il s’agit il se rhabille comme pour cacher ce que je venais de remarquer à l’instant. Toujours aussi rouge il me dit d’un air gêner comme si je l’ai mis sur le faite accomplie.

-Et bien, vous voyez, je ne ressens pas le froid et la chaleur, mais j’avais…comment dire…espéré pouvoir ressentir le froid une nouvelle fois? Enfin, je veux dire... Toutes ces sensations me manquent beaucoup, tu comprends?

Je fronce légèrement les sourcils et me contente de lui répondre.

-Euh… Oui bien sûr.

J’étais plutôt étonné qu’il me tutoie tout d’un coup. Apparemment je ne suis pas la seule étonnée par ce changement de parole. Franz se sent encore plus gêner, comme si il m’avait offensé.

-Hum… Enfin… c’est sortie tout seul! Désolé! Vraiment! Enfin, si ça ne te dérange pas que je te tutoie…

Je lui fait un léger non de tête.

-Non pas du tout. J’ai seulement été surprise.

On pouvait dire que ça me faisait aussi du bien. Car je me sentais enfin comme quelqu’un de normal. Il commence à regarder le paysage et me dit.

-C’est beau, n’est-ce pas?

Je me rapproche doucement de lui et m’assois pas trop loin à ses côtés et lui fait un léger sourire tout en regardant le paysage à mon tour.

-Oui… On peut dire que la reine des glaces a encore une fois fait un excellent travail… C’est vraiment magnifique. Dans ce pays l’hiver est ma saison préféré. Sa me rappel un peu mon pays…

J’essaye de paraitre la plus naturel possible mais ce n’est pas évident. En plus j’ignorais si j’avais moi aussi le droit de la tutoyer ou pas. Le tutoyer à nouveau pourra sans doute cacher que celle qui à fait se si beau travail est ma mère… Les filles normal se mettrais-t-elle à tutoyer quelqu’un quand celui-ci la tutoie ? J’aurais dû le demander à Lao…

-Pendant cette saison je me lève très souvent tôt pour admirer le paysage. C’est… Agréable je trouve, même si il fait pour moi encore chaud ici…

J’avale machinalement mes pastilles pour maintenir mon corps au frai et arrête de parler. Je ne sais même pas ce qu’il m’a pris de parler autant de moi comme ça tout d’un coup. Heureusement que je n’ai rien dit qui pourrais faire deviner mon secret.

[pardon du retard... Il n'y avait pas internet là ou j'ai séjourné au ski...]

-Non pas du tout. J’ai seulement été surprise.

Je poussai un soupir de soulagement. Ouf, je ne l’avais pas vexé. Si ça avait été le cas, je me serais vraiment senti mal au fond de moi. Juste le fait de la vexé me faisait de la peine. Mais en même temps, une question me vint alors à l’esprit. Jusqu’où allait mon amour pour Shiro. Je me l’étais déjà avoué à moi-même, j’étais amoureux d’elle. Même Lao l’avait facilement deviné. J’ai eu le coup de foudre pour elle, comme on dit. Et pourtant, je la cannais à peine, alors comment puis-je être amoureux d’elle? Ah! L’amour est vraiment une chose incompréhensible. En tout cas, il ne fallait surtout pas que je brusque trop les choses, il fallait que je reste calme. Mais avec elle, je faisais parfois du n’importe quoi. Comme tout à l’heure. Je suis devenu rouge comme une tomate quand j’ai réalisé que j’étais torse nu devant elle. Cela n’avait vraiment pas été un moment très agréable. D’ailleurs, je réalisai que j’avais peur de paraitre stupide à ses yeux. Mais bon, le fait que je puisse la tutoyer voulait donc dire que j’étais assez proche d’elle pour que je puisse? C’était vraiment génial! Mon visage s’illumina de bonheur. Alors elle m’appréciait assez pour cela? J’avais de la difficulté à contenir ma joie, mais réussis à tout simplement lui rendre un simple sourire amicale. Puis, elle vint s’assoir près de moi.

-Oui… On peut dire que la reine des glaces a encore une fois fait un excellent travail… C’est vraiment magnifique. Dans ce pays l’hiver est ma saison préféré. Sa me rappel un peu mon pays…

La reine des glaces. Le fait qu’elle parle de la reine me rappela malheureusement que je connaissais son secret. Je n’avais pas vraiment voulu l’apprendre, mais j’étais vraiment quelqu’un de très curieux en ce qui concernait la connaissance. Et puis, si Lao ne m’avait pas donné un indice, je ne l’aurais probablement jamais su avant longtemps. Maintenant, je me retrouvais coincé entre le fait de garder cela pour moi et de lui dire que je suis au courant. Ça me semble mal de lui cacher que je sais tout. Mais en même temps, si je lui révèle que je suis au courant pour la vérité, comment réagira-t-elle? Est-ce qu’elle perdra confiance en moi en pensant que j’irais raconter à tout le monde qu’elle est la princesse des glaces? Juste à cette pensée, je commençai à déprimer intérieurement. Pourquoi Lao m’avait-elle parlé de cela? Pourquoi?

-Pendant cette saison je me lève très souvent tôt pour admirer le paysage. C’est… Agréable je trouve, même si il fait pour moi encore chaud ici…

Puis je la vis prendre ses pilules pour la température de son corps. Alors même pour elle, c’était encore chaud ici? Je comprends pourquoi les humains ne peuvent pas aller dans son royaume. Puis, je vis arriver derrière elle mon serviteur, amenant le cadavre que je lui avais demandé. Non, il ne fallait pas qu’elle le voit! Je lui fis signe de la tête de se cacher derrières des arbres tout en espérant que Shiro n’ait pas remarqué ce que je faisais. Après tout, si elle le voyait, je serai probablement obligé de lui révéler mon secret. Je ne suis pas le meilleur menteur au monde de toute façon. Penser au fait que je doive révéler mon secret me ramena au problème du sien. Bon, elle l’apprendrait un jour ou l’autre que je suis au courant, alors autant que ce soit de moi. Je décidai donc de prendre mon courage à deux mains.

-Shiro… Je sais. Désolé, mais je sais.

Face à l’expression de son visage, je continuai.

-Je sais pour votre secret. Je suis au courant que tu es la princesse des glaces. Je sais que tu es la fille de la reine des glaces.

-Shiro… Je sais. Désolé, mais je sais.

Je fronce les sourcils perplex par ce qu’il va me dire.

-Je sais pour votre secret. Je suis au courant que tu es la princesse des glaces. Je sais que tu es la fille de la reine des glaces.

Je le regardais d’un air pas très correct. Je suis en colère. Il faut que je protège mon secret, il ne faut pas que qui que ce soit le sache !

-Et qu’est-ce qui vous fait dire ça ? On vous l’a dit, on vous l’a confirmé ? Je vous le dit pour la dernière fois, je ne suis PAS une princesse et encore moins la princesse de mon pay.

Je ne suis pas crédible je sais. Mais si ce n’est qu’une supposition, peut-être qu’il me croira sur parole. Sinon, ben… Je ne saurais pas vraiment comment réagir. Je me lève pour m’éloigner de Franz. Mais je vois un sorte de monstre effrayant cacher derrière un arbre je pousse un cri.

-Que… Ce… C’est quoi ça ?!

Mais mâtiné commencer plutôt bien avec Franz comme compagnie, mais j’ai comme une grosse impression qu’elle se transforme en mauvaise journée. Je recule lentement histoire de fuir cette chose attendant une réponse de Franz qui j’espère sera positive… Pour le moment il ne me tarde qu’une chose. C’est de rentrer chez moi, au palais. Tout se passait si bien. Mais j’ai l’impression que ce pays n’est pas aussi bien que je le croyais.

-Et qu’est-ce qui vous fait dire ça ? On vous l’a dit, on vous l’a confirmé ? Je vous le dit pour la dernière fois, je ne suis PAS une princesse et encore moins la princesse de mon pays!

Malgré tout ce qu'elle pouvait faire pour réfuté le fait qu'elle était la princesse de glace, je savais pertinemment que c'était la pure vérité. Après tout, il me paraissait bien évident qu'il était difficile pour elle de cacher la vérité. Juste à la regardé, je savais que le fait que je sache son secret la perturbe au plus haut point. Mais bon, c'est tout à fait compréhensible, vu les circonstances. Et puis, je peux comprendre qu'elle tienne à son secret, car moi aussi j'ai le mien, et pour l'instant, je n'ai aucunement envi de le révéler. Mais je n'ai pas non plus envi de perdre Shiro tout simplement à cause que j'ai été honnête avec elle. Mais pour le moment, il valait mieux lui révéler la vérité, peut-être que ça atténuerait ce que j'ai fait.

-Et bien, c'est Lao qui m'a mis la puce à l'oreille, tu vois. Elle ne m'a pas révélé ton secret, ne t'inquiète pas! Mais elle... elle a sous-entendu quelque chose et ce sous-entendu m'a mené à la conclusion que tu étais la princesse de glace. Je te jure sur mes os et ma magie que je ne révèlerai à personne! Mais par pitié, pardonne moi si je t'ai blessé...

Puis, je vis son visage horrifié. Je ne pus m'empêcher d'avoir un soupir en réalisant ce qui se passait. Elle venait de réaliser la présence de mon serviteur mort-vivant. Je lui avais pourtant fais signe de se cacher. En même temps, je ne pense pas que de zombies soient vraiment des experts du camouflage et de la discrétion. Mais quand même, j'avais au moins espéré qu'il puisse s'éloigner sans qu'on le remarque. Après tout, il était bien arrivé ici sans qu'on le remarque non plus, alors il devrait lui être facile de reparti aussi discrètement. Mais je lui avais dit de se cacher et non de partir, et à cause de cela, elle l'avait vu. Maintenant, il fallait non seulement que je gère le fait que je sache sons secret, mais en plus il fallait que je lui explique que cette créature est inoffensive et sous mes ordres. Disons que je n'étais pas sorti de tout ce problème.

-Écoute Shiro, n'ait pas peur de cette créature, ce n'est qu'un mort-vivant à mon service. Il ne peut pas te faire de mal. Et puis, je ne suis pas si...

Je me tus alors, réalisant que je m'apprêtait à révéler le secret que je voulais tant garder. Mais qu'est-ce qui comptait le plus pour moi, Shiro ou mon secret? Ce n'était pas un choix bien difficile, et il ne me fallut même pas une seconde pour que la réponse me vienne à l'esprit. Si le fait de lui révéler mon secret me permettait de ne pas la perdre, alors autant y aller.

-Shiro, si je te révèle un secret que je garde moi aussi, est-ce... est-ce que cela te conviendrais? Après tout, je sais le tien, alors si le fait de connaître le mien peut te calmer...

-Et bien, c'est Lao qui m'a mis la puce à l'oreille, tu vois. Elle ne m'a pas révélé ton secret, ne t'inquiète pas! Mais elle... elle a sous-entendu quelque chose et ce sous-entendu m'a mené à la conclusion que tu étais la princesse de glace. Je te jure sur mes os et ma magie que je ne révèlerai à personne! Mais par pitié, pardonne-moi si je t'ai blessé...

Lao… Tu as vraiment pas gérer le coup là… Du coup je ne savais pas quoi faire, du coup encore moins comment réagir… C’est là que je prends peur quand je vois le sorte de zombie.

-Écoute Shiro, n'ait pas peur de cette créature, ce n'est qu'un mort-vivant à mon service. Il ne peut pas te faire de mal. Et puis, je ne suis pas si...

Pas si ?... Je n’étais pas sûr d’avoir bien compris. L’ambiance devient froide, et très silencieuse. Je ne savais pas quoi dire, je ne voulais pas qu’il connaisse mon secret. Il ne me traitera plus comme avant maintenant… Tout est fichu entre lui et moi, et moi qui souhaité avoir une vie comme toute fille normal de ce pays… Franz commence à prendre la parole.

-Shiro, si je te révèle un secret que je garde moi aussi, est-ce... est-ce que cela te conviendrais? Après tout, je sais le tien, alors si le fait de connaître le mien peut te calmer...

-Non, je ne veux pas connaitre votre secret. Car ça ne me regarde pas. Je préfère que vous gardez votre secret par respect.

D’ailleurs, si Lao ne lui a pas vraiment dit, c’est qu’il a dû chercher un minimum… Il a donc pas respecté le faites que je mon secret était que je sois la princesse des glaces. Je ne pensais pas que Franz était comme ça… Je pensais qu’il avait un minimum de respect pour l’intimité des gens… Mais au final non. On pouvait voir sur mon visage ma tristesse. Je voulais que personne ne le sache, j’espère qu’il gardera vraiment ça pour lui. Sinon, je rentre au pays des glaces avec mère…

-J’ignore vraiment ce qui vous a pris de chercher à connaitre mon secret… Mais je trouve ça mal.

Je lui tourne le dos et m’apprête à partir.

-Non, je ne veux pas connaitre votre secret. Car ça ne me regarde pas. Je préfère que vous gardez votre secret par respect.

Elle avait beau dire cela, je n’avais plus vraiment le temps. Alors si elle ne voulait pas savoir mon secret, il valait mieux que je me dépêche à finir cette discussion au plus vite si je ne voulais pas l’effrayer à vie et ruiner encore plus la discussion, qui prenait un tournant disons… peu enviable. Mais en même temps, je ne voulais pas empirer la situation, et la laisser là en coupant net la discussion me semblait inconcevable. Déjà qu’elle devait m’haïr à mort pour avoir cherché son secret. Mais je n’y pouvais rien, ça avait été plus fort que moi! Quand il est question de savoir, j’ai toujours de la difficulté à m’arrêter au bon moment. Et cette fois, ça allait probablement me couter assez cher. Mais bon, en même temps, j’avais brisé sa vie privée. Elle avait tout à fait le droit de m’en vouloir. Je pouvais voir sur son visage une telle tristesse que ça m’en faisait mal. Le fait de la voir si triste, comme ça, me donnait pour la première fois depuis des années envi de pleurer. Mais m’on corps de mort-vivant m’en empêchait. J’avais envi de la réconforter, de trouver une manière de lui rendre le sourire. La voir sourire à nouveau, c’est tout ce que je demandais. Mais je voyais parfaitement que je ne pouvais pas y arriver, surtout que c’était moi et moi seul qui avait causé ce malheur. Et je l’avais causé à la dernière personne à qui j’aurais voulu du mal. Je m’en voulais vraiment de lui avoir fait si mal. Pourquoi fallait-il que les émotions soient si difficiles à contrôler, à comprendre? Peut-être que c’est dans la nature de tout être de vivre selon ses émotions parfois. J’avais de la difficulté à comprendre cela, même si j’étais moi aussi soumis à cette étrange logique. Peut-être que je ne comprends pas à cause que cela fait trop longtemps que je suis un mort, et que les morts ne voient plus les choses comme les vivants. Mais bon, chacun ses problèmes.

-J’ignore vraiment ce qui vous a pris de chercher à connaitre mon secret… Mais je trouve ça mal.

Elle avait tout à fait raison, c’était mal. Très mal même. Mais je l’avais quand même fait. Après tout, du savoir est fait pour être su par des personnes. Mais peut-être y a-t-il des choses qu’il ne vaut mieux pas apprendre par curiosité. Si j’avais attendu qu’elle me fasse assez confiance pour me le révéler, les choses n’en serait pas là. Mais en même temps, ses réactions étaient parfois révélatrices. Comme par exemple, quand je l’appelais princesse. Elle détournait tout de suite les yeux et semblait gêné, tentant à chaque fois d’affirmer le total contraire en disant qu’elle n’en était pas une. Cela fut la première chose qui me mit la puce à l’oreille. Et puis, il y eut ma discussion avec Lao, qui fut des plus révélatrices. Après tout cela, il fallait vraiment être un imbécile pour ne pas réaliser la vérité. Shiro maintenant dos, s’apprêtant à partir. Il ne semblait plus qu’il n’y ait rien à se dire. Pourtant, j’avais envi de m’expliquer. Je mis ma main sur son épaule pour l’arrêter lentement.

-Écoute, je ne…

Je regardai alors ma main avec un regard d’effroi. Elle était en train de se décomposer sous mes yeux. Non! Non! Non! C’étais déjà la fin de cette couche de peau! Je retirai en vitesse ma main en décomposition de son épaule.

-Non! Pas maintenant! Ce n’est vraiment pas le moment!

Le temps que je dise cela, ma main était déjà uniquement composée d’os, le reste traînant au sol sous la forme d’une hideuse bouillie de décomposition traînant au sol. Ça devait vraiment être répugnant à regarder. Et maintenant, c’était tout mon bras qui se décomposait. Il ne fallait pas qu’elle voit cela! Je me précipitai en courant entre les arbres, me cachant dans le bois avoisinant. Avec de la chance, elle m’en voulait trop pour venir me voir. De toute façon, c’était mieux ainsi. Mon apparence mort-vivante ne ferait que rendre les choses encore plus tendue. Je décidai donc d’appeler mon serviteur pour me refaire une couche, mais décidai quand même de rester immobile. On ne sait jamais.

[Vraiment désolé du retard du post! Full occupé ces dernières semaines!]

Alors que je m'apprêtais à partir loin de lui blessée par la nouvelle qu'il m'a dite. Franz me touche lentement mon épaule, ce qui me fait doucement retourner.

-Écoute, je ne…

Puis je vois un regard d'effrois qu'il eut vers la main. J'allais baisser la tête pour voir ce qui ce passe mais la retire trop vite pour que je puisse voir.

-Non! Pas maintenant! Ce n’est vraiment pas le moment!

Je ne comprenais plus rien. Mais que ce passe t-il? Il cours se cacher dans les bois tout en agonisant. Je ne bougeais pas restais sur place, ne comprenant pas ce qu'il se passe. Je m'approche doucement vers la direction ou il a courut l'air inquiète.

-Euh... Monsieur Franz? Vous... Vous allez bien? Que se passe t-il? C'est grave?

Mais si il faut m'approcher serais un bêtise... Je ne sais toujours pas se qu'il est. Peut-être qu'il est quelque chose de dangereux et qu'il n'a pas voulu me le dire pour ne pas me terroriser... Je reste alors figer sur place, non loin ou se cache Franz. Je me frotte nerveusement le bras regardant le sol. J'étais très gêner par ce genre de situation.

-Est-ce que... Je dois partir?

Je suis quasiment sûr qu'il s'agit de sa vrais nature qui s'est révolter. Sa phrase disant que se n'est pas le moment me la clairement fait comprendre... Je me demandais vraiment ce qu'il lui arrivait mais surtout ce qu'il était. Mais par respect de ça vie priver, je ne cherche pas plus loin, et encore moins des explications.

Non, non, non, non! Pourquoi fallait-il que cela m’arrive à ce moment exactement? Les choses avaient déjà assez empiré comme cela au cours de cette discussion. Un secret avait déjà ruiné notre relation, alors un deuxième viendrait probablement enterrer le peu de chances qu’il me restait avec Shiro. Il fallait le dire, je n’avais jamais eu aussi mal qu’aujourd’hui durant cette discussion. Je n’avais vraiment pas pris en compte son intimité là-dedans, et j’avais bêtement espéré qu’elle me pardonnerait de tout savoir. Mais qu’est-ce que j’avais pensé, à la fin? Mon savoir centenaire ne m’avait pas appris assez pour ne pas agir comme un parfait imbécile. Mais non, j’avais quand même agis comme un fou! Et voilà que j’avais énormément souffert de cela, et Shiro encore plus que moi. Il n’y a pas à dire, je ne suis vraiment «nul en fille», comme dirait mes frères. J’aurais aimé qu’ils soient là, histoire de me conseiller, ou encore de me réconforter à cause de cette légère douleur. Mais bon, il n’y a pas que les émotions qui souffrent. Je ne sait pas pourquoi, mais à chaque fois que ma couche de peau fond et pourri, ça fait un peu mal. Comme un picotement mélangé à la sensation de prendre une douche trop chaude. En gros, ça brûle quelque peu. Je n’ai jamais compris comment je pouvais ressentir cette douleur physique alors que je n’avais plus ne nerfs pour l’éprouver. C’est probablement quelque chose dû à la magie, comme par exemple le fait que je puisse encore voir et parler alors que je ne suis plus qu’un squelette actuellement. La magie pouvait détruire en quelque instant n’importe quel résonnement logique. Mais je ne me plaignais pas vraiment de cela, puisque c’est ce qui me permettait d’être encore en vie à l’heure qu’il est. En attendant, je devais trouver une solution au problème plus que délicat que j’avais maintenant sur les bras. J’entendis Shiro se rapprocher quelque peu, puis s’arrêter. Elle devait ne pas être certaine de vouloir vraiment savoir ce qui m’arrivait, ne voulant probablement pas violer mon intimité comme j’avais violé la sienne. Bien que j’aurais mérité cela, j’étais heureux qu’elle me respecte encore assez pour ne pas continuer.

-Euh... Monsieur Franz? Vous... Vous allez bien? Que se passe t-il? C'est grave?

-Hum…rien! C’est juste que j’aie un petit problème technique… Mais n’approché surtout pas, s’il vous plait!

Je réalisai alors une chose que j’avais totalement oubliée. Ma voix n’était pas la même lorsque j’étais sous ma vraie forme. Puisque je n’avais plus de cordes vocales, Je perdais ma vraie voix, qui était remplacé par une voix au son plus magique. Cette nouvelle voix était bien plus caverneuse et roque, donnant une voix quelque peu effrayante. Normalement, je ne m’en plaignais aucunement, mais cette fois, c’était différent. Elle allait bien évidemment se rendre compte qu’il y avait quelque chose qui ne fonctionnai pas avec moi. Il fallait que je fasse vite le rituel avant que quelqu’un d’autre arrive. Heureusement, mon serviteur mort-vivant arrivait vers moi, passant tant bien que mal entre les arbres avec le cadavre. Mais quand il arriva enfin vers moi, il trébucha sur une racine et fit une chute directement sur moi. Le poids et la vitesse de l’impact me firent tomber sur un arbre, me fendant le poignet à un tel point que ma main gauche se détachait du reste de mon bras pour revoler plus loin. Non mais, pourquoi avait-il fallu qu’il tombe, celui-là?

-Génial? Où est passé cette main, maintenant?

Ce n’était pas la première fois de ma vie que je perdais un membre de mon corps squelettique. D’ailleurs, j’avais du perdre ma mâchoire une dizaine de fois. Mes os n’étaient étonnement pas si solide que ça, malgré le fait qu’ils soient liés ensemble par un sort magique. Mais de toute façon, les membres qui se séparaient finissaient toujours par me revenir pour se replacer au bon endroit. Le membre se déplace véritablement vers moi et se replace tout seul, même si c’est une simple mâchoire. Mais cela me faisait toujours très étrange de sentir ce membre se déplacer sans le reste. Ce n’était pas une sensation très agréable, honnêtement. Mais ça faisait le travail. La main se leva donc toute seule et se dirigea vers moi. Je sortis quelque peu mon bras gauche sur le côté pour que la main vienne se replacer au bon endroit. Pendant ce temps, je pu jeter un léger coup d’œil discret à Shiro, sans pour autant qu’elle ne me remarque. Et je fus dévasté par ce que je vis. Elle semblait avoir tout vu de ma main qui se déplaçait toute seule. D’ailleurs, celle-ci avait dû atterrir devant elle. Elle devait vraiment être paniquée, et devait sûrement avoir envie de fuir en voyant cela. Mais au fond de moi-même, je savais pourtant qu’il était trop tard pour tout lui cacher, maintenant qu’elle avait vu la main. Et puis, je crois que je peux lui faire confiance, dans un sens. Mais de toute façon, je n’ai plus vraiment le choix.

-J’ai bien peur que tu vas devoir garder un autre secret, Shiro. Tu m’en verras désolé.

Puis je me levai et sortis alors de ma cachette, me montrant clairement à elle. Ce qu’elle vit alors ne dut certainement pas lui plaire, bien au contraire. J’avais l’apparence d’un vieux squelette pourri et tout moisi. Et puis, il restait quelques lambeaux de peau qui n’avait pas fondus par-ci, par-là. Tout cela ne devait pas dégager une odeur très attirante, non plus. Mais c’était quand même bien moins pire que de la chaire en décomposition. En tout cas, je faisais peur à voir. Maintenant, il ne me restait plus qu’à attendre la réaction de Shiro.

-Hum…rien! C’est juste que j’aie un petit problème technique… Mais n’approché surtout pas, s’il vous plait!

Je remarque étrangement que Franz avait une voix caverneuse et roque, comme si il était changer en... Monstre.... Mais la n'est pas le pire, après avoir entendue un basculement une main sous formes de squelettique. Je recule d'effrois devant la main, n'aillant pas l'habitude.

-Génial? Où est passé cette main, maintenant?

La main ce mis a bouger et part vers la direction de Franz. Je lâche un léger crie de surprise.

-J’ai bien peur que tu vas devoir garder un autre secret, Shiro. Tu m’en verras désolé.

C'est alors que contre ma volonté Franz sort de sa cachette pour révéler son secret. Il est entièrement en squelette qui date de plusieurs année et des lambeaux de peau restais sur les os. Je restais bouche bée devant son physique qui était plutôt... Choquant... C'était donc pour ça... Qu'il avait peur de la mort... Car celle-ci le cherche...

-Je...

Je baissais la tête gêner et intimidé.

-Je ne sais pas quoi vous dire Franz...

Autant dire directement ce que je pense pour le rassurer.

-Cela ne me dérange pas que votre vrais apparence reste ainsi. Tant que vous restez le Franz que j'ai connue depuis le début, l'apparence est en aucun cas dérangeant...

Mère m'a toujours appris de ne pas juger les gens par leur physique, et bien que ce physique la soit terrifiant. Je n'oublie malgré tout pas ce qu'il est vraiment. Il est Franz, jeune homme poli et curieux. Un peu trop mais curieux. Et puis, je ne lui en voulant plus, à présent on qui quitte.

-Vous restez encore mon ami à mes yeux...

Même si j'avais la sensation que je ressentais bien plus que de l'amitier, j'ai préférer m'abstenir de le lui dire.

-Je...

Elle semblait bouche bée devant moi, me fixant encore et encore avec ses yeux grands ouverts. J’Avais de la difficulté à distinguer quels étaient les émotions de Shiro en ce moment. Ses yeux étaient-ils emplis de peur et de terreur face à moi, ce qui aurait malheureusement t totalement compréhensible de sa part. Ou peut-être éprouvait-elle de la fascination face à ce corps squelettique. J’espérais sincèrement que non, car j’aurais vraiment trouvé cela bizarre de sa part. Après tout, être fasciné par un squelette, il n’y a que moi pour ça. Et puis, elle n’a pas vraiment le profil de quelqu’un qui s’intéresserait d’une manière ou d’une autre à la nécromancie et aux morts-vivants. En tout cas, elle restait figée là, me regardant les yeux tout grands ouverts. Il était normal qu’elle soit paralysée par la peur. Mais en même temps, j’avais espéré qu’elle régisse, ne serait-ce qu’un peu. Elle était probablement la première personne à qui je révélais ma vrai apparence, après tout. Mais il était probablement normal qu’elle ne le prenne pas bien du tout.

-Je ne sais pas quoi vous dire Franz...

Je pouvais parfaitement comprendre cela. Après tout, ça ne devais pas arriver tout le jour. Et puis, je n’étais pas la créature la plus agréable à regarder au monde. Lao, par exemple, devait être magnifique sous sa forme d’oiseau de feu. Voir un phénix de toute sa splendeur, cela devait être magnifique. Enfin, j’espérais bien qu’elle ait belle et bien une forme d’oiseau enflammée. Si ce n’était pas le cas, la totalité des croyances concernant le phénix seraient bafouées en un seul instant, ou la majorité tout au moins. Mais l’important était qu’un phénix était majestueux, magnifique, alors qu’une liche… C’est affreux, repoussant, et probablement peu agréable à sentir. Ou du moins, c’est ce que les écrits supposaient en général. Mais après tout, on ne pouvait pas vraiment prévoir la réaction moderne des gens vu que ces écrits dataient d’il y a plusieurs siècles. Puis, elle sembla se décrispé et repris une posture plus normale. Au moins, elle avait repris son calme.

-Cela ne me dérange pas que votre vrais apparence reste ainsi. Tant que vous restez le Franz que j'ai connue depuis le début, l'apparence est en aucun cas dérangeant...

Je poussai un soupir de soulagement. Elle semblait ne pas avoir de problème avec mon apparence! Elle ne me fuyait pas! C’était génial! J’étais tellement heureux que j’aurais pleuré de joie si j’avais pu. Elle m’appréciait encore pour moi, et non pour mon apparence monstrueuse! Mais je devais quand même rester calme et ne pas pour autant courrir partout en squelette. Ce n’est pas à cause de que Shiro m’acceptait comme cela que les autres m’accepteront comme cela. Je sortis donc des Bossi pour me rapprocher d’elle.

-Je suis très content de l’entendre. Et tu peux également me tutoyer, je ne vois pas de problème à cela venant de toi.

Je la regardai alors dans les yeux, et je fus content d’y trouver un peu de pardon. Elle semblait ne plus m’en vouloir autant pour le fait que je sache son secret. Maintenant que nous étions quitte sur le sujet, elle n’avait plus de raison de m’en vouloir autant, et j’en étais réellement heureux.

-Vous restez encore mon ami à mes yeux...

Il y eut alors un genre de silence gêné. Oui, j’étais encore son ami, et c’était très bien. Mais j’avais peut-être espéré que nous pourrions être plus. Enfin, c’est ce que mes sentiments démontraient. Quand à ma tête, j’avais de la difficulté à l’écouter en présence de Shiro. Je pris alors sa main dans la mienne, je ne sais pas vraiment pourquoi. C’était comme un réflexe, je ne pus m’en empêcher. Sous ma vraie forme, mA main devait être extrêmement froide, un peu comme celle de Shiro. Cela devait être rare qu’elle rencontre quelqu’un qui ait les mains aussi froides qu’elle. Je me demande comment c’est pour elle. Je la regardai alors dans les yeux. Ce qui s’ens uivit fu la phrase la plus stupide que je dis de toute ma longue vie.

-Amis, vraiment?

Franz avait l'air soulager, comme si un poids plutôt lourds venait de partir. Et sa joie me semblait plus grande encore quand je lui annonce qu'on reste encore amis. Après cela il y a eu comme un genre de silence... C'est alors qu'il prends ma main tout en restant sous son apparence. Cela me faisais bizarre de prendre la main d'un squelette, c'était froid, presque aussi froid que mon corps entier. Mais mon corps est comme un glaçon, mon sang est a -6 degré au moins voir plus. Il finit par me regarder dans les yeux tout en tenant ma main. Mon cœur battais plus vite encore. Mais ce qu'il dit n'étais pas ce que j'espérais. Heureusement, on ne peut voir aucun sensation triste sur mon visage, si de stress.

-Amis, vraiment?

Je lui fait un léger sourire amical et lui répond d'une voix douce pour qu'il ne se doute de rien.

-Oui vraiment. De vrais bon amis.

J'étais contente que tout ce soit arranger. Espérons maintenant qu'il n'y aura pas d'autre complication. Maintenant j'avais tellement de question a lui poser. Comment fait-il pour avoir l'autre apparence de jeune roux? Comment ses os tienne? Comment ses os font pour bouger sans muscle? Mais de peur de le rendre mal à l'aise j'ai préférer ne rien lui demander. Je me contentais de le regarder avec mon petit sourire. Même si j'avais envie de le prendre doucement dans mes bras, je me retiens. Il doit être fragile sous cette forme. Je n'osais pas faire grand chose. Je me contentais de lui poser une seule question qui m'intriguais.

-Mais comment fais tu pour bouger sans muscle ni rien?

Oui, maintenant, je le tutoie, comme il m'y a autoriser.

-Oui vraiment. De vrais bon amis.

Mais quel imbécile j’avais fait! Ce moment aurait vraiment té parfait pour tout lui avouer, pour tout lui dire enfin. Je n’arrêtai pas de penser à elle depuis que je l’avais rencontré en arrivant ici. Je n’étais jamais tombé amoureux avant, et ça m’avait vraiment fait un choc au début. Mais maintenant, j’avais enfin eu l’occasion de me vidé de tout cela et enfin de lui révéler ce que je renfermai en moi. Et tout ce que je trouvai à lui répondre était «Des amis, vraiment?» Mais qu’est-ce qui m’est passé par la tête en disant une pareille connerie? De tout ce que j’aurais pu dire, j’ai vraiment dit ça! J’aurais au moins pu me taire et laisser le moment durer. Mais non, il avait fallu que je dise n’importe quoi. Maintenant, je ne savais plus trop quoi faire. J’étais vraiment gêné, et heureusement que je n’avais plus de visage, car elle l’aurait tout de suite remarqué sinon. Puis, elle me regarda des pieds à la tête avant de me demander :

-Mais comment fais tu pour bouger sans muscle ni rien?

Je fus heureux qu’elle me tutoie également, comme je lui avais demandé. Ça me faisais vraiment du bien qu’elle me parle comme cela, me donnant enfin l’impression que nous étions plus proche, ce qui était le cas. Bien sûr, non ne l’étions pas autant que je le souhaitais, mais ça ferait l’affaire pour l’instant. Et puis, elle avait enfin relancé la discussion, ce qui me donna tout à coup envi de partir dans de longues explications sur le sujet.

-Comment je fais pour bouger? Il n’y a pas vraiment de logique, c’est juste de la magie. Mes os sont entièrement magiques maintenant, alors ils n’ont besoin de rien pour tenir ensemble et bouger. Et en plus, cela tient très bien ensemble, malgré le fait qu’il n’y ait rien. Je n’aie jamais vu un de mes os se casser non plus, ce qui est étonnent vu que cela doit faire un siècle que je suis comme cela. Sinon, la magie explique aussi pourquoi je peux parler, bien que ce ne soit pas ma vraie voix, voir et entendre. C’est vraiment étrange de voir alors que je n’ai pas de yeux actuellement. Mais bon, je vis très bien avec.

Puis, je fis signe à mon serviteur d’apporter le cadavre, histoire que je fasse le rituel. Il le plaça donc à côté de moi et je traçai des symboles autours. Quand j’eus fini, je me tournai vers Shiro.

-Hum, j’aimerai bien retourner à une apparence plus normale, alors je vais devoir pratiquer le rituel ici, désolé. Et un conseil, ce n’est pas très beau à voir.

Puis, je commençai. Déjà avais-je dit les incantations que le cadavre commença à fondre en la même bouillie que mon corps il y a deux minutes de cela. Puis, la bouillie commença à bouger alors même qu’elle était en décomposition et fonça vers moi, grimpant peu à peu mon squelette pour reformer en ma peau. Ce fut étonnamment assez douloureux, même si je ne ressentais pas la douleur. Quand finalement le cadavre n’eut plus que ses os, j’étais redevenu le Franz habituel. Je me tournai donc ver sShiro en souriant.

-C’est fini.

-Comment je fais pour bouger? Il n’y a pas vraiment de logique, c’est juste de la magie. Mes os sont entièrement magiques maintenant, alors ils n’ont besoin de rien pour tenir ensemble et bouger. Et en plus, cela tient très bien ensemble, malgré le fait qu’il n’y ait rien. Je n’aie jamais vu un de mes os se casser non plus, ce qui est étonnent vu que cela doit faire un siècle que je suis comme cela. Sinon, la magie explique aussi pourquoi je peux parler, bien que ce ne soit pas ma vraie voix, voir et entendre. C’est vraiment étrange de voir alors que je n’ai pas de yeux actuellement. Mais bon, je vis très bien avec.

Il fait signe a un zombi de venir , je luis avait pourtant dit que c'était interdit les serviteurs... Il trace des symboles étrange autour de lui et se tourne vers moi.

-Hum, j’aimerai bien retourner à une apparence plus normale, alors je vais devoir pratiquer le rituel ici, désolé. Et un conseil, ce n’est pas très beau à voir.

Ne voulant pas voir le rituel, peur d'être choquer je ferme les yeux et le laisse faire. J'entendais des bruits étrange mais je n'ai pas été assez curieuse pour entrouvrir les yeux.

-C’est fini.

J'ouvre alors doucement mes paupières et voit Franz comme la première fois que je l'ai connu le cadavre qui été au sol est maintenant un squelette. Je fais un léger sourire.

-Impressionnant. La magie fait vraiment des miracles.

La magie m'a toujours impressionner, mes dons n'ont rien de magique ce n'est que scientifique. Mais avec la magie tout été possible et c'est impressionnant.

-Tu sais faire quoi d'autre grâce à la magie?

Que dire d'autre? Je ne voulais pas arrêter ce bon moment avec Franz. Je voulais encore rester avec lui. Le plus longtemps possible. Je poserais le plus de questions possible pour rester au coté de Franz. Sentiment étrange que je n'ai jamais eu auparavant. C'est... Bizarre..